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Enseignement

Comprendre pour mieux guider :

Il est important de comprendre le fonctionnement du système scolaire Belge ordinaire et spécialisé pour accompagner au mieux son enfant dans son développement personnel et scolaire.

Aspect historique :

En Belgique, les précurseurs de l’enseignement spécialisé ont vu le jour en 1820 pour l’Institut pour sourds-muets à Gand et en 1835, à Bruxelles, pour l’IRSA (l’Institut Royal pour Sourds et Aveugles). Cependant, il faudra attendre 1877 pour que la première école spécialisée voie le jour.

Ce n’est qu’en 1970, que la loi sur l’enseignement spécialisé est votée et que des établissements sont créés.

Structure de l’enseignement spécialisé:

L’enseignement spécialisé est, depuis les années 70, séparé de l’enseignement ordinaire et est divisé en huit types. Tout comme l’enseignement ordinaire, le spécialisé propose un cursus allant du fondamental (maternel et primaire) aux études secondaires.

Enseignement spécialisé

Maternelle    

Primaire

Secondaire

(Cliquez sur ces boutons pour accéder à de plus amples informations et travaux)

Comme vous l’aurez remarqué tous les types ne sont pas représentés dans tous les niveaux d’enseignement.

Au-delà du type d’enseignement, l’enseignement fondamental spécialisé fonctionne selon des niveaux de maturité.

Pour le secondaire, celui-ci est divisé en 4 formes pour répondre au mieux au projet personnel de l’élève.

Choix de l'établissement spécialisé ?

Ce n'est pas toujours facile pour les parents de choisir le meilleur encadrement pour son enfant en fonction de ses besoins spécifiques. Il est vrai que, dans un premier temps, les parents vont tenter de se renseigner pour savoir quel est l'endroit le plus approprié. Quelle structure accueillera le mieux mon enfant et pourra répondre à ses besoins? 

Ce n'est pas facile, en effet, car après cela c'est souvent un souci géographique qui vient bloquer le processus, car il n'y a pas forcément une large gamme de possibilités au niveau du spécialisé dans la région où vit la famille. A ce moment, soit l'enfant subira d'interminables trajets le matin et le soir, soit un déménagement sera envisagé (mais ce n'est pas toujours possible par rapport aux emplois des parents), soit un placement devra se faire pour proposer un meilleur encadrement scolaire à l'enfant. 
C'est une situation très difficile à vivre non seulement pour la famille mais aussi pour l'enfant. 

Y a-t-il un pont entre les deux?

En effet, il est possible de passer de l'un à l'autre.

Dans un sens, on peut parler d'intégration lorsqu'un élève du spécialisé vient suivre certains de ses cours dans une école ordinaire. Il existe également l'enseignement inclusif où l'enfant à besoins spécifiques suit ses cours à temps plein dans l'enseignement ordinaire par le biais d'aménagements raisonnables. 

D'autre part, le pont fonctionne aussi dans l'autre sens. Il existe de nombreux témoignages de parents d'enfants qui étudiaient dans l'ordinaire et qui se sont vus redirigés vers le spécialisé. Parfois parce qu'on a décelé une pathologie, un trouble et qu'un diagnostic a suivi ou parfois même, malheureusement, parce qu'on disait d'eux qu'ils n'arrivaient pas à suivre le rythme, qu'ils n'étaient pas faits pour l'ordinaire.

Un choix? un droit? un combat?

Inclusion, intégration, enseignement ordinaire :

Inclusion ou intégration? 

En effet, le terme et la distinction ne sont pas forcément maîtrisés ou même connus par tous.

L'intégration est une démarche qui permet à l'élève de chercher une partie de son curriculum dans l'enseignement ordinaire. Ce modèle est centré sur le handicap, la déficience, la difficulté du jeune.

D'un autre côté, nous retrouvons l'intégration qui  accueille un élève à part entière dans le milieu ordinaire. Et c'est ici l'école qui va s'organiser et s'adapter pour accueillir l'élève à besoin spécifique.

Ces deux visions de l'enseignement peuvent être caricaturées par ces deux cercles :

Intégration

Inclusion

Personnellement, il me semble qu'il ne devrait pas y avoir de choix à faire entre ordinaire ou spécialisé. Il faudrait plutôt se demander comment adapter l'enseignement pour qu'il soit accessible pour tous car au final il s'agit bien d'un droit.

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