Aspects cliniques de la prise en charge de l'enfant à la personne viellissante
Le cours « Aspects cliniques de la prise en charge de l’enfant à la personne vieillissante » nous a permis de nous familiariser avec différentes pathologies, maladies, handicaps, déficiences, …
J’ai choisi comme sujet de travail : l’A.V.C.
A.V.C. qu’est-ce que c’est ?
" Les accidents vasculaires cérébraux sont la conséquence d’une rupture, d’une thrombose (obstruction) de vaisseaux sanguins ou d’un spasme (contraction) plus ou moins prolongé mettant en péril l’irrigation du cerveau.
Lorsqu’une partie du cerveau cesse d’être irriguée, elle cesse d’être fonctionnelle (de manière transitoire –accident ischémique transitoire- ou définitive). Les conséquences peuvent être graves. Les séquelles sont fonction du territoire cérébral lésé et peuvent être très diverses ; parmi les plus fréquentes on note l’hémiplégie (paralysie gauche ou droite du corps), les problèmes visuels, les dysphasies (difficultés de parler), les troubles de l’équilibre ou la mort. La plupart des accidents vasculaires cérébraux surviennent dans un contexte de problèmes cardio-vasculaires, en présence de longue date de facteurs de risque (obésité, hypertension artérielle, tabagisme, etc.) et augmente avec l’âge."
Voici une représentation schématique des différentes incapacités possibles liées à l'A.V.C.
Pour plus d'informations quant aux symptômes liés à l'A.V.C. je vous conseille de consulter les publications présentes sur le site de l'asbl La Braise qui est une institution qui regroupe un ensemble de services destinés à des personnes présentant une lésion cérébrale acquise à la suite d'un traumatisme crânien, d'un AVC, d'une encéphalopathie, ...
Outils de compensation
Pour aider la personne présentant des lésions cérébrales acquises à la suite d'un A.V.C., différents outils de compensations peuvent être utilisés. Ces outils vont leur permettre de compenser leurs problèmes de mémoire, de planification, … (Ces outils ne sont pas réservés aux personnes qui ont subi un A.V.C. mais peuvent être utilisés pour l'accompagnement de toute personne cérébro-lésée.)
En voici quelques-uns qui permettent de compenser les difficultés liées à la mémoire :
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L’agenda, en version numérique ou en version papier permet de noter ce que la personne a vécu pendant la journée, de mettre en évidence des dates (anniversaire d’un proche, rendez-vous, …). L’agenda correspond donc à la mémoire à court terme et à long terme.
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Les post-it ou les check listes sont des moyens pour se rappeler à tout moment d’une tâche à effectuer.
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Les fiches de procédures permettent aux personnes atteintes d’un A.V.C. de réapprendre les différentes étapes pour réaliser une tâche du quotidien. Ces fiches de procédures sont présentées soit de manière écrite soit à l’aide d’images, de pictogrammes, de photos ; elles leur permettent de gagner en autonomie et indépendance.
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Les carnets de communication sont utilisés principalement avec les personnes aphasiques et toutes les personnes ayant des difficultés au niveau de la communication.
L'importance de l'entourage
Que l'entourage soit familial, social ou professionnel, il est un soutien affectif important. L'entourage est également présent pour l'accompagnement de la réalisation de certains gestes du quotidien.
Pour établir cette carte mentale, j'ai repris les données qui figurent dans l'ouvrage "Le handicap invisible? Quelques pistes pour y faire face au quotidien..." (La Braise, 2005)
Intervention du spécialiste en orthopédagogie
En tant que future spécialiste en orthopédagogie, je pense qu'il est important de tenir compte des aspects présentés sur le schéma ci-dessus.
L'accompagnement proposé différera en fonction des lésions cérébrales, des zones du cerveau atteintes.
Cependant, il me semble important de recourir à l'utilisation de grilles d'analyse pour évaluer les progrès et les régressions de la personne accompagnée.
L'objectif principal est de faire prendre conscience à la personne qui a subi un traumatisme crânien des conséquences que les lésions ont engendré. Il est important que la personne se rende compte de ce qu'elle sait faire (ses capacités) et ses limites. C'est aussi une question qu'il faut aborder avec l'entourage qui ne se rend pas forcément compte des difficultés que cela peut engendrer au quotidien. On parle souvent de handicap invisible, ce n'est pas évident de réaliser que la personne à l'air d'aller bien alors que ce n'est pas le cas.