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MDH-PPH

Modèle de développement humain - 

Processus de production du handicap (MDH-PPH)

"Le Modèle de développement humain – Processus de production du handicap (MDH-PPH) est un modèle conceptuel qui vise à documenter et expliquer les causes et conséquences des maladies, traumatismes et autres atteintes à l’intégrité ou au développement de la personne. Le modèle s’applique à l’ensemble des personnes ayant des incapacités, peu importe la cause, la nature et la sévérité de leurs déficiences et incapacités."

MDH-PPH (1998)

MDH-PPH (2010)

Explicitation de la théorie :

Ce modèle montre les interactions qui existent entre trois concepts clé dans le milieu du handicap.

  • Habitudes de vie

  • Facteurs environnementaux

  • Facteurs personnels

L’épanouissement d’une personne dans la société, tout au long de sa vie, peut s’évaluer à partir de sa situation de participation social. Pour cela, RIPPH (Réseau International sur le Processus de Production du Handicap) a établi une échelle de mesure qui va de situation de participation optimale à situation de handicap complète.

Le souci est que cette participation sociale peut être entravée par des obstacles au sein de l’environnement, ce qui empêche et rend difficile la réalisation des habitudes de vie.

 

Le RIPPH a classé ces habitudes de vie en deux catégories : les activités courantes et les rôles sociaux.

Activités courantes

  • Communication

  • Déplacements

  • Nutrition

  • Condition physique et bien-être psychologique

  • Soins personnels et de santé

  • Habitation

Rôles sociaux

  • Responsabilités

  • Relations interpersonnelles

  • Vie associative et spirituelle

  • Éducation

  • Travail

  • Loisirs

Les facteurs environnementaux quant à eux se répartissent en facteurs sociaux et facteurs physiques.

Facteurs sociaux :

Facteurs politico-économiques

  • Systèmes politiques et structures gouvernementales

  • Système juridique

  • Système économique

  • Système socio-sanitaire

  • Système éducatif

  • Infrastructures publiques

  • Organisations communautaire

Facteurs socio-culturels

  • Réseau social

  • Règles sociales

Facteurs physiques :

Nature

  • Géographie physique

  • Climat

  • Temps

  • Bruits

  • Électricité et magnétisme

  • Luminosité

Aménagements

  • Architecture

  • Aménagement du territoire

  • Technologies

Présentation pratique de la théorie par des exemples :

Il ne s’agit pas de dire ici que le handicap est créé par des problèmes au sein de l’environnement ; cependant, une personne présentant dans ses facteurs personnels une déficience peut se retrouver dans une situation de handicap par l’inadaptation de son environnement, l’empêchant de développer sa participation sociale dans des activités du quotidien.

Je vais ici donner quelques exemples simples pour pouvoir présenter de manière plus explicite la théorie du PPH.

Prenons l’exemple d’une personne atteinte d’une surdité profonde. Elle veut aller au cinéma avec ses amis. Cependant, le cinéma ne propose pas de sous-titrage, elle ne peut donc pas le comprendre et se retrouve dans une situation de handicap par les obstacles de l’environnement qui se dresse autour d’elle.

Un autre exemple, un jeune dans un fauteuil roulant qui cherche à s’inscrire dans une nouvelle école. La famille peut être confrontée à de nombreux établissements inadaptés, remplis de marches d’escalier, sans rampe, sans assesseur, …

A nouveau, l’inadaptation architectural empêchera le jeune de choisir son école selon ses critères de base mais devra se rabattre sur les critères d’accessibilité.

Un dernier exemple est celui d’une jeune qui est dyslexique, dysorthographique et TDA (troubles déficitaires de l’attention) qui doit passer un examen de français. Sans aménagements raisonnables (prévu par le décret inclusion),elle se retrouve face à son examen avec ses difficultés propres et les mêmes consignes que les autres jeunes.

 

Du fait de sa dyslexie et de sa dysorthographie, elle va rencontrer des difficultés dans la lecture des textes, des consignes, des questions et dans la relecture de ses réponses et surtout au niveau de son orthographe. Elle va devoir décoder le texte et devoir s’assurer de la bonne compréhension de chaque mot, car il lui arrive souvent de lire un autre mot que celui qui est écrit sur la feuille, ce qui provoque des confusions dans la compréhension générale et elle ne s’en rend pas forcément compte par elle-même. De plus, la police de caractères est souvent trop petite pour elle ce qui fait qu’elle  prendrait encore plus de temps pour lire le texte.

 

En outre, elle aura des difficultés à se concentrer ; dans le cas présent, elle aura difficile à se concentrer uniquement sur sa feuille d’examen car son attention va être partagée sur tout ce qui l’entoure. Et encore, rester assise sur une chaise pendant 3 heures n’est pas une chose confortable car elle a besoin de bouger pour se concentrer.

 
Au final, si elle réalise cet examen dans les mêmes conditions que les autres, elle n’arrivera sans doute pas au bout, car elle n’aura pas eu les mêmes chances que les autres.

Mais il est difficile pour certains enseignants de se dire que de donner par exemple plus de temps à un étudiant, lui permettre de réaliser son examen sur un ordinateur dans une classe à part, soit juste par rapport aux autres alors qu’il s’agit simplement d’équité.

 

Dans le cas présent, une adaptation de l’environnement permet de diminuer la situation de handicap mais ne fait pas disparaître le handicap en lui-même, on reste dyslexique, dysorthographique ou autre, …

Cette dernière situation, est la mienne, c’est mon combat. L’avantage c’est que j’avais au sein de mon école une cellule d’aide à besoins spécifiques qui m’a permis de me rendre compte de ce que je pouvais demander comme aménagement. Mais j’ai parfois dû remuer ciel et terre pour être sûre d’avoir mes aménagements. C’est une crainte perpétuelle pour certains, ne pas être sûr que l’enseignant aura pensé à faire un examen dans une police adaptée, qu’on aura ou non accès à un ordinateur, … C’est aussi une grande frustration de ne pas être comprise par certains, ou d’être jugée par d’autres parce qu’on a des avantages auxquels ils n’ont pas accès, mais c’est sans doute un manque de compréhension.

 

Tout cela pour dire qu’il est important de prendre en compte l’adaptation ou l’inadaptation de l’environnement dans notre quotidien.

 

Mais au-delà du handicap, nous pouvons repenser notre environnement pour répondre aux besoins de chacun, car nous pouvons tous nous retrouver dans une situation de handicap ou ressentir des difficultés à l’école pour telle ou telle raison.
 

L'envionnement d'apprentissae

L'environnement d'apprentissage 

Je vais présenter maintenant différents aménagements que nous pouvons réaliser au sein de notre environnement, principalement à l’école, mais qui peuvent également s’appliquer dans notre quotidien.

 

Ma réflexion a débuté avec un ouvrage en particulier, il s’agit de: « Enfants en difficulté d’apprentissage. Intégration et styles d’apprentissage. » de Gavin Reid.

Dans cet ouvrage, Gavin Reid présente dans le chapitre 3 « le rôle de l’environnement d’apprentissage ».

Ce chapitre pointe l’importante de tenir compte de l’environnement et de l’aménagement de celui-ci, ou du moins sa compréhension, pour favoriser un climat propice à l’apprentissage.

Aménagement de l'environnement d'apprentissage à l'école :

D’après Gavin Reid, « il existe une série de facteurs qui doivent être pris en compte en relation avec l’environnement d’apprentissage. Il comprend :

  • Le design

  • La couleur

  • L’utilisation des murs

  • La lumière

  • Le son

  • Les distractions visuelles et auditives

  • L’espace

  • La présence d’autres apprenants dans le même environnement. »

L’auteur présente dans un premier temps les cinq premiers points de cette liste. Ensuite, il présente les différents types de classes que l’on peut rencontrer.

La classe « à la carte »
La classe « un seul menu »
La classe « buffet »
La classe « attention à vos manières à table »
La classe « marché »

Ces cinq éléments sont classés selon les besoins de l’enfant en commençant par la gauche, par ceux qui préfèrent la structure et les environnements prédictibles pour ensuite se diriger vers l’autre extrémité pour ceux qui préfèrent un environnement informel et beaucoup de stimulation visuelle.

(Pour plus d’informations à ce sujet : se procurer l’ouvrage.)

> Le Design :

En ce qui concerne le design, il est important que celui-ci soit agréable non seulement pour l’enseignant mais également pour l’apprenant. Trop souvent, cette donnée n’est pas prise en compte à cause du coup élevé que l’aménagement pourrait avoir mais il s’agit ici d’aménagement qui pourraient profiter à tous.

Il faut pouvoir être flexible dans les aménagements que l’on propose pour répondre aux besoins d’un maximum d’enfants.

Conseils de Gavin Reid :

Voici une liste des facteurs à prendre en compte :

  • La disposition – l’organisation du mobilier de la classe

  • Le design des chaises et des tables

  • La position de la table de l’enseignant par rapport aux étudiants

  • L’arrangement des tables des étudiants

  • La flexibilité et la mobilité du mobilier

  • La localisation de la classe par rapport aux autres classes de l’école

  • La couleur et la forme de la classe

  • La quantité de lumière

  • La quantité d’espace disponible.

Il est important de proposer un mobilier adéquat pour les enfants, que ce soit des chaises et bureaux de différentes tailles pour que chacun trouve chaussure à son pied, ou en proposant des ballons chaises, des coussins de posture, … d’autres moyens de s’assoir plus confortables, plus adaptés pour un meilleur maintien et une bonne posture. Mais il faut aussi prendre en compte que certaines chaises et bureaux ne sont pas adaptés à tous ; en effet, si on est mal assis ou que le bureau n’est pas à la bonne hauteur, cela peut entrainer des difficultés au niveau de la graphie.

 

Les infrastructures du local, des classes, doivent également permettre d’avoir des fenêtres que l’on peut ouvrir en toute sécurité et qui permette une bonne aération et un renouvellement de l’air. Une bonne aération permet de renouveler l’air et donc de respirer un air plus sain.

Le processus de respiration humaine consiste à inspirer de dioxygène (O2) et à rejeter du dioxyde de carbone (CO2). Ce qui signifie que dans un environnement fermé, par exemple dans une classe, si l’air n’est pas renouvelé, le taux d’oxygène dans l’air va diminuer tandis que la concentration en CO2 va augmenter par la conséquence de la respiration d’une vingtaine d’êtres humains dans cette même pièce.

Le cerveau a besoin d’être oxygéné pour fonctionner adéquatement ; le manque d’oxygène dans l’air peut provoquer des maux de tête, une sensation de fatigue ainsi qu’une diminution des capacités attentionnelles.


Il est donc important que notre cerveau soit oxygéné.

> La couleur :

Il a été prouvé que les couleurs peuvent avoir une certaine influence sur notre humeur, notre santé, notre concentration et notre vivacité d’esprit. Il est donc important d’en tenir compte lorsque l’on travaille avec des enfants.

Conseils de Gavin Reid :

Il est important de tenir compte de ce qui suit dans la classe :

  • La couleur du mobilier scolaire

  • La couleur des murs de la classe

  • La gamme des couleurs des affichages muraux

  • La vue par la fenêtre

  • La couleur du papier, des livres et autres matériaux et les éléments qui contiennent ces matériaux.

Depuis 1976, l’OMS a reconnu la chromothérapie comme médecine alternative, cela signifie qu’elle ne peut pas remplacer un traitement prescrit par un médecin ; cependant, elle peut venir soutenir et compléter ce traitement.

Définition de la chromothérapie ( ou chromathérapie ) :

Utilisation des propriétés sédatives ou excitantes des ondes colorées dans un but thérapeutique. Une source lumineuse colorée est projetée sur le corps humain (Chromothérapie locale) ou dans une pièce sur un support : un mur, une toile, plafond, etc. (Chromothérapie globale). 

Depuis tout temps, les couleurs font partie de notre vocabulaire :

  • Être vert de rage = être très en colère

  • Broyer du noir = penser à des choses négatives

  • Avoir une peur bleue = avoir une très grande peur

  • Voir la vie en rose = être optimiste

  •  …

Significations : 

Pour info : 

Le travail de la couleur peut être pris en compte en termes de design dans le choix des couleurs des murs, mais aussi dans les éclairages proposés. Si ces derniers sont modulables en fonction de la situation, il pourrait être intéressant de favoriser l’une ou l’autre couleur.

 

La couleur peut également être prise en compte dans le matériel par l’enseignant.

> Les affichages muraux :

Les affichages muraux peuvent avoir plusieurs visées. D’un côté, il peut s’agit de l’affichage des travaux des jeunes (certains refuserons d’afficher leur production, il est donc intéressant de creuser la question) et d’un autre côté, il peut s’agir d’affichage informatif représentant l’extension de la leçon ou la leçon en elle-même.

Conseils de Gavin Reid :

Il faut particulièrement veiller :

  • Au contenu des affichages muraux

  • À l’apparence visuelle des affichages

  • À l’organisation de tous les types d’affichage

  • À la qualité des affichages

  • À la propriété des affichages

> La lumière :

La lumière, et tout particulièrement la lumière du soleil, joue un rôle important dans notre développement.

Il est indispensable pour l’enfant, tout comme pour l’adulte, d’avoir sa dose de lumière tous les jours. En effet, on remarque clairement qu’en hiver, notre rythme biologique fonctionne moins bien par manque de stimulation lumineuse, ce qui entraine une baisse de régime : on a tendance à être plus vite fatigué. 

 

Les thérapies par la lumière (luminothérapie) permettent d’agir sur la sécrétion de Mélatonine (hormone du sommeil) qui peut être présente en trop petites quantités dans le corps durant cette saison. Cette thérapie utilise la lumière blanche, qui est semblable à celle du soleil ; cependant, celle-ci ne joue aucun rôle sur notre taux de vitamine D comme pourrait le faire le soleil.

Conseils de Gavin Reid :

Voici les facteurs à ne pas négliger :

-     La taille et l’arrangement des fenêtres

-     La vue extérieure

-     Le type d’éclairage dans la classe et les latitudes personnelles des apprenants de modifier l’éclairage pour leurs préférences propres.

Conseils de Gavin Reid :

Voici les facteurs à ne pas négliger :

  • La taille et l’arrangement des fenêtres

  • La vue extérieure

  • Le type d’éclairage dans la classe et les latitudes personnelles des apprenants de modifier l’éclairage pour leurs préférences propres.

> Le son :

Conseils de Gavin Reid :

Les facteurs qui doivent être pris en compte dans l’environnement en relation avec le son comprennent :

  • Le son d’arrière-plan dans la classe

  • Le type de son

  • Si la musique doit être utilisée, laquelle, …

  • Les sons en dehors de la classe et de l’école.

Dans le cadre d’aménagement raisonnable pour des personnes à besoins spécifiques, il est parfois proposé, en fonction de la problématique, de mettre à la disposition du jeune un casque anti-bruit qui lui permet de mieux se concentrer.

L’apport d’un tel outil en classe peut être naturellement proposé de base et permettre à toute personne en ressentant de besoin d’en disposer.

 

En outre, il peut également être intéressant d’autoriser ceux qui en ont besoin de porter des écouteurs pour avoir une musique de fond.

Le silence et la productivité ne sont pas forcément liés, cela dépend de chacun.


Il est néanmoins important de veiller à l’isolation sonore de la salle de classe. Il est clair que d’entendre le cours qui se donne juste à côté ou au fond du couloir n’aidera pas les jeunes de votre classe à ce concentrer sur la matière donnée.

Autre facteur : l'eau

Autre facteur : l'eau

L’eau fait partie intégrante de l’être humain. Dans le ventre de la maman, le fœtus est composé de 97% d’eau. A sa naissance, le nouveau-né en compte 75%. Celui-ci, de par sa petite taille, se déshydrate plus vite. L’adulte quant à lui est composé de 65% d’eau, ce qui représente en moyenne 46L d’eau dans le corps. Enfin, nous retrouvons les personnes âgées qui ne compte plus qu’une moyenne de 55% d’eau : celles-ci ressentent beaucoup moins la soif, et comme elles ont moins d’eau dans le corps qu’un jeune adulte, elles se déshydratent plus vite.

Chaque jour, notre corps rejette en moyenne 2L d’eau. Cette perte peut s’effectuer par les urines, les excréments, la sueur, la vapeur d’eau rejetée lors de l’expiration en temps de froid, …

Il est donc important de compenser cette perte en s’hydratant suffisamment.

Trop souvent, nous faisons passer le slogan, buvez bien 1,5 L d’eau par jour, c’est bon pour le corps, mais qu’est-ce que ça signifie vraiment ?

29L d’eau de constitution

(cytoplasme des cellules)

3L d’eau de circulation

(sang et lymphe)

14L d’eau de réserve

(liquide entre les cellules)

Nous avons donc besoin d’eau pour faire fonctionner nos organes.
Le cerveau quant à lui, comme son nom, l’indique est composé d’eau. En effet, si l’on enlève les 4 premières lettres de ce mot que nous reste-t-il ?

 

 

 

 

 

Le cerveau est très gourmand et sera le premier à se servir. Si l’apport en eau n’est pas suffisant, certaines parties de l’organisme ne seront pas suffisamment nourries ce qui entrainera une baisse de régime. Les capacités de raisonnement peuvent être altérées, la mémoire peut fonctionner moins bien, la fatigue arrive, la nervosité, …

Pour palier à ces disfonctionnements, il est indispensable de boire. Il faut faire attention à boire régulièrement car une fois que la sensation de soif, cette envie de boire arrive, il est déjà trop tard, on a déjà trop attendu.

Autre facteur : le sommeil

Autre facteur : le sommeil

L’avantage à comprendre le fonctionnement du sommeil est que l’on peut mieux adapter notre quotidien en fonction de nos besoins.

Cycle du sommeil :

Besoins de sommeil par 24 heures :

 

2 ans => 13 à 14 heures

Entre 3 et 5 ans => 12 heures

À partir de 4 à 6 ans => inférieur à 12 heures

10 ans => recommandations des experts 9 heures

À l’adolescence => déficit chronique du sommeil.

 

Pour info :

En première primaire : le jeudi après-midi                         

En deuxième et troisième primaire : le vendredi matin

À tous les âges, le lundi est un jour où les performances sont les moins bonnes.

Il est primordial que l’enfant, tout comme l’adulte, garde un rythme de sommeil fixe pour ne pas dérégler son horloge interne. En effet, il est souvent observé dans les familles que le week-end indique un changement d’horaire pour l’heure du coucher car, le lendemain, il n’y a pas école. Mais il ne s’agit que d’une bombe à retardement car en allant dormir plus tard, on se lève plus tard. Le souci est que le corps n’a pas eu le temps de récupérer suffisamment mais est forcé de se lever plus tôt le lundi. L’enfant manque alors de sommeil et part à l’école à moitié réveillé.

Journées où l’on observe un haut niveau de vigilance chez l’enfant.

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